Code de déontologie

CODE DE DEONTOLOGIE du thérapeute Vittoz

Préambule :

Notre code de déontologie s’inspire de celui de la FF2P et de l’EAP.
Il s’applique aux membres de l’Institut Vittoz-IRDC, thérapeutes ou praticiens de la Méthode
Vittoz, mais également aux étudiants en formation.

Ces règles de déontologie visent à :
– Protéger le patient contre les éventuelles applications abusives de la thérapie par les
praticiens et ou les formateurs.
– Servir de règle de conduite aux membres de l’Institut
– Servir de référence en cas de plainte.

1 – Définition de la Psychothérapie et de la profession de thérapeute

1.1 Définition de la psychothérapie Vittoz

Elle vise à permettre au patient :
– de retrouver un meilleur équilibre de ses fonctions cérébrales de réceptivité et de
concentration,
– de s’ouvrir à une rencontre consciente et intuitive avec lui-même et avec son histoire, à
partir de l’expérience sensorielle et corporelle,
– d’unifier en lui les dimensions du corps, de l’affectif et du mental, dans la référence à l’ici
et maintenant.

1 .2 Définition du thérapeute et du praticien Vittoz
La profession de thérapeute est une discipline spécifique du domaine des sciences humaines.
Elle implique un diagnostic et une stratégie globale et explicite de traitement des troubles
psychologiques et psychosomatiques. Les méthodes utilisées reposent sur des théories
scientifiques de psychothérapie. Le thérapeute Vittoz aura pour objectif de mettre en œuvre la
psychothérapie définie au point 1.1

Processus thérapeutique personnel : le thérapeute a expérimenté lui-même la psychothérapie
Vittoz de façon approfondie, individuelle et régulière tout au long de ses quatre années de
formation, quelque soit son parcours précédent.
Ce processus doit se poursuivre, après la formation, dans l’orientation thérapeutique de son choix.

2 – Compétence professionnelle et perfectionnement
Le thérapeute Vittoz est tenu d’utiliser sa compétence dans le respect des valeurs et de la
dignité de son patient, au mieux des intérêts de ce dernier.
Il continue à approfondir sa pratique personnelle du Vittoz.
Il doit se tenir au courant des recherches et du développement scientifique dans le champ de la
psychothérapie, ce qui implique une formation continue permanente.
Il se maintient dans un système de supervision et de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.
Il saura s’entourer d’avis de professionnels concernant un patient, si l’état de celui-ci et les
limites de sa compétence professionnelle paraissent l’indiquer.

3 – Indépendance idéologique
Le thérapeute Vittoz a un devoir de discrétion face à ses patients quant à ses convictions
personnelles. En aucun cas il ne peut se faire, par des voies manipulatrices ou autres, le
prosélyte d’un système idéologique, d’un parti politique ou d’une confession religieuse.

4 – Secret professionnel
Le thérapeute et son équipe éventuelle sont soumis au secret professionnel absolu concernant
tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession. Cette même obligation s’applique
dans le cadre de la supervision.

5 – Cadre de la thérapie
Dès le début de la thérapie, le thérapeute doit attirer l’attention de son patient sur ses droits et
souligner les points suivants :
– Il précise les conditions de travail, y compris les conditions d’annulation ou d’arrêt de la
thérapie.
– Il rappelle la règle du Secret professionnel.
– Le patient doit pouvoir décider lui-même si, et avec qui, il veut entreprendre un travail
thérapeutique.
– Le thérapeute peut toujours, pour des raisons personnelles, éthiques ou professionnelles,
refuser d’entreprendre ou de poursuivre une thérapie avec une personne qui le souhaite
néanmoins.

6 – Protection du patient
Le thérapeute est dans l’obligation d’assumer ses responsabilités compte tenu des conditions
particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation thérapeutique. Tout
patient peut être considéré comme une personne « vulnérable ».
Il y a abus de cette relation à partir du moment où le thérapeute manque à ses devoirs et à sa
responsabilité envers son patient pour satisfaire son intérêt personnel, par exemple sur le plan
sexuel, émotionnel, idéologique, social ou économique.
Toute forme d’abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques
concernant la profession de thérapeute.
L’entière responsabilité des abus incombe au thérapeute.
Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance
créée par le thérapeute constitue une grave faute professionnelle.

7 – Concernant la formation
Ces principes déontologiques s’appliquent également par analogie aux rapports entre
formateurs et étudiants.